mardi 28 février 2012

Seul face au monde ...




Parfois nous les croisons dans la rue sans faire attention, un peu comme tout d'ailleurs... parfois nous ne pensons pas au monde qui nous entoure... nous sommes trop "pressés" !
Ils sont souvent seul, sans défense, assis, et ils nous regarde, ils nous observe, je me demande parfois ce qu'ils peuvent penser en nous voyant ... aveuglés nous qui détournons les yeux quand nous les voyons, ses personnes qui ont je suppose étaient importantes un jour pour quelqu'un...


Parfois je me contente d'un sourire, pas un sourire moqueur, vulgaire, dégoulinant de pitié ... mais un vrai sourire parfois juste du regard, quelque chose qui exprime de la sympathie, de la chaleur, de la pure gentillesse, sans arrière pensée, juste vrai.
Parfois de l'argent, ça c'est le moment le plus dur car c'est le moment ou je ne sais où me placer... il y a la drogue , l'alcool et tellement d'autre chose, et puis de temps en temps je me dit que quoi que ce soit si ça peut leur apporter du bon et de la joie alors tant mieux... parfois quelque chose à manger ou à boire parce qu'on se dit que sans ce petit quelque chose, comment ils feraient pour "SUR-vivre" ?!

Et puis il est assez facile de savoir pour la drogue ou l'alcool, ils vous regardent dans les yeux et parfois vous pouvez savoir ce qu'ils pensent ... je crois.
Et encore, ce dernier point est vraiment que "théorique".

Le plus compliqué et de savoir comment faire, car parfois leur toucher la main, un peu de chaleur humaine pourrait peut-être faire du bien, mais on a peur, j'ai peur de les toucher.
Mais ils ne nous demande pas grand chose, je pense que même un sourire doit leur faire du bien ... si nous ne pouvons faire plus .
Vous ressentez, vous parfois la douleur qui s'émane d'eux ?
Je me demande souvent dans quel condition sont-ils devenus tels qu'ils sont aujourd'hui, la perte d'un travail, la mort d'un proche, une catastrophe... il peut y avoir tellement de raison !
Parfois je me demande comment je me sentirais à leur place, quelle douleur, tristesse, solitude, je ressentirais ... C'est peut-être ça aussi qui nous (me) fait peur, savoir que nous sommes pas à l'abris de devenir un jour comme eux, et savoir comment on ferait à leur place,  ... si ils nous arriverait la même chose...
Moi je pense que je voudrais qu'on m'aide, qu'on me sourit, qu'on me remarque, qu'on sache que je suis là, que j'existe, que même si je suis par terre en dessous de vous... j'existe.
Mais je ne sais pas, je ne peux qu'imaginer , et faire avec mon imagination, ce que je pense juste ...
Et puis de temps en temps on se demande pourquoi on entend tellement parler dans le monde de la famine, des gens à aider alors que parfois juste en bas de chez nous il y a des gens qui ne demande que ça... qu'on les aide.
Et vous, que faites-vous pour eux ?

Il m'a été difficile de trouver la photo parfaite pour illustrer au mieux mes propos et puis finalement ... je vous laisse regarder ...


Ps: Je ne sais pas d'où viennent ces photos, si vous le savez, pouvez-vous me le dire, que je sache si je peux les utiliser...

Céleste H.

2 commentaires:

  1. Il est très touchant ton article. J'en croise tout les jours, qui n'en croise pas d'ailleurs ? Toujours les même tête au même lieux, parfois dans le métro avec les même speech, et je baisse toujours la tête honteuse, parce que je ne donne rien.

    Mais je pense souvent à ceux que je croise au même endroit, isolé dans un coin chaud dans les couloirs du métro.

    Et la question du "et si c'était moi?" elle arrive toujours juste après, et là je me sens encore plus inutile et impuissante.

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  2. Sujet délicat... Moi je les vois, je les regarde, je leur dis bonjour pour ceux que je croise souvent. D'autres c'est vrai que je ne les vois pas. Ce sont des hommes, et le fait qu'ils soient dans la rue ne les exempte pas d'être mauvais, ou bon. Après tout, on ne les connais pas, d'où savoir si on en aider un et pas l'autre. J'aime leur sourire, et s'il me renvoie un sourire où je vois de la sincérité, alors je suis sensible. Parfois, mes poches sont vides aussi. Le fait d'avoir un toit et un travail ne nous rend pas débordants de richesse pour autant...
    Comme je disais : sujet difficile...
    Je réfléchis à prendre une carte "pour les autres" : à partir d'un montant défini, une petite somme est verséeà une association... Peut être vaut-il mieux soutenir les organismes dédiés...

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